Selon les études, se libérer de la dépendance tabagique seul relève de la mission impossible.

La mission est presque impossible parmi les fumeurs qui utilisent leur simple volonté pour échapper à la dépendance tabagique. En effet, ces derniers prennent la décision d’arrêter de fumer et font de gros efforts pour résister à la cigarette aussi longtemps que possible. Néanmoins, les études montrent que seulement 5% d’entre eux auront réussi leur pari 12 mois plus tard.

95 % d’échec : voilà leur triste sort. Ces individus ont pourtant de bonnes intentions légitimes pour quitter la cigarette et maintenir leur capital santé.

Pourtant, il y a quelques années, l’arrivée sur le marché de la cigarette électronique a généré de grands espoirs pour les fumeurs. Bon nombre d’entre eux ont essayé de se libérer avec cet outil.

Le baromètre santé, du bulletin épidémiologique national, nous apprend que le nombre de fumeurs en France n’a absolument pas diminué. On assiste même, depuis plusieurs années, à une stabilisation ou une discrète augmentation du nombre de fumeurs.

Si la cigarette électronique était une vraie solution permettant d’arrêter de fumer, le nombre de fumeurs ne serait-il pas en franche diminution depuis sa commercialisation ?

La réalité nous montre que la présence de nicotine inhalée dans les cigarettes électroniques, autorise le maintien dans l’addiction. Bon nombre de vapoteurs deviennent dépendants de leur cigarette électronique pendant plusieurs mois voire plusieurs années, avant de reprendre leur tabagisme.

La science médicale a pourtant parfaitement exploré trois volets de la dépendance tabagique.

  • La dépendance émotionnelle. Elle concerne l’effet modulateur de la fumée de tabac sur l’intensité des émotions. L’apprentissage de l’autocontrôle émotionnel, avec des techniques parfaitement codifiées, est mis en route dans toutes les stratégies d’aide à l’arrêt du tabac.
  • La dépendance chimique. Il s’agit des molécules du tabac qui génèrent de la dépendance. La nicotine, les molécules à effet antidépresseur et les autres agents d’accoutumance sont parfaitement connus et explorés.
  • La dépendance psycho-comportementale. Elle permet de comprendre et de modifier les différentes étapes qui génèrent l’envie de fumer dans certaines situations de la vie courante. Ces situations sont également maîtrisés par les fumeurs qui reçoivent l’aide d’un professionnel de santé.

En utilisant une compensation active sur ces trois dépendances, le pourcentage d’arrêts maintenus 12 mois après ne représente malheureusement en moyenne que 25% de réussite.

Faut-il considérer les 75 % d’échec comme une fatalité ? Ou bien considérer qu’il reste une voie importante à explorer : la dépendance corporelle ?

En effet, dans le cadre de la dépendance tabagique, le corps se trouve en première ligne. L’acte de fumer se répète chaque jour pendant des années ou des dizaines d’années. Cela induit, par sa répétition, l’apparition de réflexes conditionnés très puissant qui sembleront extrêmement difficiles à vaincre pour l’ex fumeur. Surtout s’il ne dispose pas d’un outil corporel efficace utilisant les mêmes voies sensorielles que celles empruntées par la cigarette.

Au premier plan de l’addiction tabagique corporelle se trouve la répétition du geste.

Prenons le cas d’un fumeur qui consomme un paquet de cigarettes par jour. Il va porter à la bouche chaque cigarette, aspirer la fumée d’une façon très particulière, réaliser une inspiration volontaire et maîtrisée et enfin souffler d’une façon très particulière afin de ne pas recevoir la fumée dans les yeux. Il réalise cet acte corporel 15 fois par cigarettes.

Sans s’en rendre compte, c’est bien 300 fois par jour qu’il stimule mécaniquement ses doigts, ses lèvres, sa respiration.

Lorsqu’un acte est répété un grand nombre de fois, le cerveau, pour économiser les dépenses énergétiques, va créer un réflexe conditionné. Ce dernier permettra d’enchaîner toute une séquence d’automatismes sans avoir besoin du contrôle cérébral central. L’acte devient machinal. Essayer de l’interrompre brutalement entraîne une stimulation du cerveau qui stimule les envies de poursuivre l’automatisme pour maintenir le réflexe conditionné.

L’utilisation d’un leurre permet d’offrir au cerveau du fumeur un vrai soulagement lors du premier mois de sevrage tabagique. Ce leurre doit comporter les mêmes attributs que la cigarette. Un aspect visuel similaire, un poids identique et une texture permettant de stimuler les afférences nerveuses de l’extrémité des doigts. Le débit inspiratoire par simple pincement est également essentiel afin d’obtenir la bonne résistance à l’inspiration comme sur une vraie cigarette.

C’est pourquoi nous avons créé la Cij’!

Dépendance tabagique et la Cij'

La Cij’, c’est ce fameux leurre qui permet de stimuler la dépendance corporelle pendant la période de sevrage tabagique. Elle a l’allure d’une cigarette, mais ne contient pas un seul poison. Elle est même comestible avec un goût de menthe intense.

La stimulation sensorielle de la Cij’, avec toute l’importance des récepteurs du goût et de l’odorat, vient satisfaire la demande de stimulation du cerveau. En effet, cette demande est principalement importante dans le premier mois qui suit l’arrêt du tabac.

L’expérience nous montre que le fumeur, en phase d’arrêt, diminue progressivement le nombre de stimulations journalières avec la Cij’. Tout ceci, en adaptant parfaitement ses besoins sensoriels et gestuels. Il avance à son rythme, vers sa libération. Ce qui lui permet de ne plus fumer sans souffrir des réclamations corporelles. Il a également la totale liberté d’associer cette stratégie aux autres stratégies bien codifiées conseillées dans l’arrêt du tabac.

Nous souhaitons que la prise en charge de cette dépendance corporelle permette d’améliorer significativement les taux de réussite d’un arrêt complet et confortable. Notre objectif est que l’arrêt du tabac ne soit plus sanctionné par un échec de 75 à 95 %, selon les stratégies. Nous espérons également que les années futures ouvrent la voie vers une vraie libération du fumeur grâce à ce produit.

Si vous souhaitez, vous aussi, vous sortir de votre dépendance tabagique, n’hésitez pas à vous aider de notre méthode. Et si vous connaissez des fumeurs en échec, passez-leur le message.